Les réactions politiques sont diverses après les révélations sur les violences “organisées et planifiées” en novembre et décembre 2021, jusqu’à maintenant. Dans un communiqué de presse daté du vendredi 21 janvier 2022, le député Olivier Serva soutient les grands frères considérés comme des médiateurs nécessaires dans la crise sociale en Guadeloupe. Il indique les pseudonymes des grands frères qui avaient discuté avec les élus le lundi 6 décembre 2021 “dans le cadre des négociations de sortie de crise“. Les élus de gauche ont aussi réagi. Huit personnes ont été interpellées lundi 17 janvier 2022, parce qu’elles sont soupconnées d’avoir participé activement à la planification et à l’organisation des violences en novembre et décembre 2021. Ce sont des chefs des gangs “Chien La Ri” et “Section kriminel”, et un fonctionnaire de police de l’unité de surveillance et d’intervention. Le vendredi 21 janvier 2022, 7 des 8 commanditaires présumés ont été mis en examen et incarcérés pour “association de malfaiteurs visant à commettre des crimes et des délits en bande organisée”, “association de malfaiteurs en vue de commettre le délit d’extorsion de fonds”, “association de malfaiteurs en vue de commettre des détournements de fonds publics”, etc. En effet, le parquet de Pointe-à-Pitre poursuit l’enquête pour déterminer les “relations parfois troubles” entre les chefs de gangs et des personnalités politiques locales qui sont des victimes et qui ont subi des pressions importantes. Deux juges d’instruction sont en charge des investigations. Cette affaire fait ressortir une volonté et un but de s’enrichir, “d’obtenir des sommes conséquences de la part de grands groupes en échange de la promesse de ne pas lancer les émeutiers contre leurs intérêts”, et de “bénéficier le cas échéant de subventions par le biais d’associations utilement créées à la faveur de négociation à venir avec l’Etat”, a expliqué Patrick Desjardins, le procureur de la République de Pointe-à-Pitre lors d’une conférence de presse le vendredi 21 janvier 2022. Il précise que “ce n’est pas un dossier politique, mais celui d’une bande organisée qui a sans doute perçu l’opportunité du climat social pour commettre des infractions dont certaines sont criminelles, dans le but de pouvoir aboutir à la perception dans des conditions frauduleuses de sommes vraisemblablements considérables”.





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Salaura DIDON
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