A l’appel de l’UTS-UGTG, les organisations politiques, culturelles et syndicales, ainsi que la population guadeloupéenne étaient présentes lors de la deuxième assemblée genérale organisée samedi 24 juillet 2021 au CHU de Pointe-à-Pitre. Plus de 10 000 personnes ont défilé dans les rues de Pointe-à-Pitre.

Cette manifestation s’est déroulée en trois étapes:

• le discours des représentants des organisations politiques,

• le défilé dans les rues de Pointe-à-Pitre,

• le discours des organisations syndicales.

Claudine Maraton, secrétaire générale de l’UTS-UGTG, a lu le texte d’un radiologue à la Clinique Les Eaux Claires qui écrit aux députés de la Guadeloupe le 20 juillet 2021 et qui explique sa position argumentée contre la vaccination obligatoire, qui a des effets mortels, notamment sur les jeunes. « Interdire l’accès à l’hopital constitue une déflagration en termes de respect des droits humains les plus élémentaires. Difficile à imaginer dans une démocratie comme la France. Concrètement, un malade du cancer, un diabétique, un porteur d’une infection d’une longue durée ne pourra plus se faire soigner normalement dans son hopital habituel s’il n’est pas vacciné. Dans votre âme et conscience, êtes-vous prêt à voter cette semaine pour cette loi proposée par (…) et abandonner les malades aux portes des hopitaux. Près de 3000 effets secondaires dont environ 2900 pour les vaccins ANR messagers ont été décrits. Personnellement, j’ai pu observer au scanner dans notre service d’imagerie médicale des cas d’embolies pulmonaires bilatérales massives juste après vaccination chez des personnes jeunes », a-t-il affirmé. Elle indique qu’il existe des traités de la cour européenne, le traité d’Oviedo, le serment d’Hippocrate.

Maître Patrice Tacita a rappelé que la vaccination obligatoire est une atteinte à la liberté de la vie, celle de la circulation et celle de la conscience. Cette situation pourrait créer un système de délation des vaccinés contre les non vaccinés, surtout dans le monde du travail. Selon lui, les enjeux sont civilisationnels. Il pose ces questions-là. Dans quelle société nous voulons vivre? Voulons-nous vivre selon des lois injustes ou voulons-nous vivre selon nos principes? Il explique qu’il faut prendre en compte la création des normes instituées dans des sociétés données. Par exemple, la transmission de remèdes est une règle dans les sociétés formelles et informelles. Nous devons sacraliser nos propres règles. C’est aussi la loi.

Les autres personnes qui ont parlé sont:

• Pamela Obertan, Conseil Scientifique Pluridisciplinaire Citoyen Caraïbes 

• Clara Palmiste, porte-parole du CIPPA

• Eric Coriolan, Sentinelles Guadeloupe

• Aline Ceril, Combat Ouvrier

• Raphaël Cece, Journal Rebelle

• Georges Boucard, Parti autonome réformiste écologique éducationnel

• Mouvement Voukoum

• PCG

• Raymond Gama, LKP

Vous pouvez regarder un extrait de leur intervention dans le Facebook live de K@ribbean Newsweek ici. Il y a plusieurs vidéos courtes.

Les manifestants ont scandé les mots « liberté », « pas piké » (ne pas piquer en créole) dans les rues de Pointe-à-Pitre. Le parcours était plus long que celui du samedi 17 juillet 2021. Au retour au CHU, camarade Tilllé de la CGTG a parlé, le speaker a lu une lettre de soutien traduite de l’anglais en français des syndicalistes de Oilfields Workers’ Trade Union (OWTU), le syndicat des travailleurs dans le pétrole à Trinidad et Tobago, qui sont contre la vaccination obligatoire. Enfin, Jean-Marc Angèle de Solidaires Guadeloupe a été désigné pour s’exprimer au nom de toutes les organisations syndicales.

Tract de la CGTG

Tract de Combat ouvrier

Déclaration du PCG

Les organisations syndicales donnent rendez-vous ce jeudi 29 juillet 2021 à 19h devant le Palais de la Mutualité et ce samedi 31 juillet 2021 à 8h30 devant le cheval à Basse-Terre.

Vous pouvez lire aussi:

[Photo-reportage] Les organisations syndicales revendiquent leur liberté et leur choix contre la vaccination généralisée et obligatoire

St@y connected!

Salaura DIDON